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Ensuite, il y a des terres qui sont inondées plusieurs mois par an, lors des crues des divers agarapés. C'est là que pousse l'hévéa,l'arbre à caoutchouc, moteur principal du développement de Manaus au début du XIX°S.

Et puis, il y a les terres toujours inondées.

De 1500 à nos jours, 13% de la surface d'origine de la forêt a été déboisé. Et la déforestation continue! En 2002, 2003 c'est la taille de la Sardaigne qui a disparu (d'après le "guide du routard").

La construction de la "Transamazonica" qui nécessita un défrichement de 200 Km des 2 côtés de la route, fut terminée en 1978. Déboisement énergique, incendie de nombreux villages et cultures, cette autoroute atteint  aujourd'hui, avec ses ramifications, une longeur de 12.000 Km, de Rio aux Andes péruviennes. Mais le climat et la méconnaissance des lieux rendent cet ouvrage impraticable de longs mois durant. 

Nos diverses marches en forêt nous ont permis de découvrir très succinctement sa flore et  très peu de sa faune. Notre guide nous a fait découvrir des essences d'arbre très originales (qui veut sentir du Chanel 5?).
Nous avons également effectués des sorties en pirogue. Naviguer à la pagaye permet de mieux ressentir l'ambiance des igarapés. En plus, une pèche aux piranhas (infructueuse) et une recherche nocturne de caïmans ont complété notre séjour en forêt.

Quant aux indiens Caboclos, nous n'avons pu les rencontrer. Mais nous avons pu découvrir leur habitat. 

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